Père et fils voient rose

DANS LA CAGE AUX FOLLES AVEC...

ALAIN ZOUVI ET FRÉDÉRIC MILLAIRE-ZOUVI

Dans la vie comme dans «La Cage aux folles», Alain Zouvi et Frédéric Millaire-Zouvi sont père et fils. En entrevue avec le journal La Revue, tous deux ont d'ailleurs témoigné du réel plaisir qu'ils ont de brûler les planches ensemble pour la toute première fois en carrière.

 «C'est un privilège que je n'ai jamais eu la chance de vivre avec mon propre père. J'en savoure donc chaque instant.» Parmi tous les plaisirs que lui procure «La Cage aux folles», Alain Zouvi admet que le fait de jouer avec son fils en est un grand.

Évidemment, la responsabilité de camper le rôle de Georges en est un autre. «Sur le plan technique, c'est un défi très intéressant parce qu'il s'agit d'un personnage complexe. Il a mille et une facettes : il est amoureux, parfois gentil, par moments plus méchant, il est autoritaire, efféminé... C'est donc un très beau défi et une grande responsabilité à la fois, parce que si les gens ne croient pas en Georges, ils ne croiront pas en sa relation avec Albin. Et la relation entre ces deux personnages est essentielle», confie-t-il.

Plein d'amour

De son côté, Frédéric reconnaît lui aussi que l'interprétation du fils de Georges, Laurent, représente l'un des beaux défis de sa jeune carrière. «En comédie classique, il y a toujours des personnages "punchés" que tout le monde aime et le "straight man" qu'on aime moins et qui vient gâcher le "party". Et c'est un peu ce qui arrive lorsque j'annonce mes fiançailles et la venue de mes beaux-parents à mon père.»

Mais ce personnage, il l'adore. «C'est un gars doux, plein d'amour pour sa future épouse et pour ses parents. D'ailleurs, cette pièce met en lumière l'amour qu'éprouvent les personnages les uns envers les autres, et à mes yeux, Laurent incarne la pureté de cet amour entre un homme et une femme, et entre un fils et son père», poursuit-il.

Celui qui avait incarné «Oscar» dans la pièce du même nom est heureux de remonter sur scène avec Benoît Brière et d'avoir la chance de donner la réplique à son père. «C'est un charme de jouer avec eux. Ils sont bons et généreux sur scène», conclut-il.

Pour vous procurer des billets pour «La Cage aux folles», visitez le www.theatreduvieuxterrebonne.com ou composez le 450 492-4777.

  

Alain Zouvi en quatre temps

Les plus beaux moments en carrière :

Je suis en train d'en vivre un actuellement. J'ai aussi beaucoup aimé participer à la pièce «Le Malade imaginaire» au Théâtre du Nouveau Monde en 2005.

Les projets en cours :

Je participe toujours au téléroman «Destinées», diffusé sur les ondes de TVA. Sinon, «La Cage aux folles» m'occupe beaucoup! Je serai aussi de la pièce «Le Dindon» de Feydeau, mise en scène par Normand Chouinard et présentée au printemps 2012 au Théâtre du Nouveau Monde.

La vie en rose, c'est... :

C'est d'être capable de trouver du positif dans tout ce que l'on peut vivre comme situation. Même si certains moments sont parfois difficiles, il faut apprendre de ceux-ci et en ressortir ce qu'il y a de bon.

La ville de Terrebonne, c'est... :

C'est la «Nuit d'amour au moulin à paroles», la première pièce que j'ai jouée dans la région avant même que le nouveau théâtre soit construit. C'est aussi ma première mise en scène, avec «Oscar». C'est également «Retour d'ascenseur» et «La Cage aux folles». C'est le succès. C'est la vie en rose!

 

Frédéric Millaire-Zouvi en quatre temps

Les plus beaux moments en carrière :

En ce moment, j'en vis un important! «La Cage aux folles» est pour moi un grand défi, et c'est d'autant plus plaisant que je joue avec mon père. C'est un beau moment pour nous.

Les projets en cours :

Dès le mois de novembre, je vais monter sur la scène du Théâtre Denise-Pelletier pour la pièce «L'Illusion comique» de Corneille, qui est très différente de «La Cage aux folles». C'est un autre genre.

La vie en rose, c'est... :

Je crois que c'est d'exercer un métier que l'on aime et de réussir à faire concorder le tout avec sa vie personnelle.

La ville de Terrebonne, c'est... :

J'ai découvert cette ville lorsque j'ai joué dans la pièce «Oscar» et j'en ai été charmé. Les artistes sont choyés d'être si bien accueillis par le Théâtre du Vieux-Terrebonne et par son public. Et cet été, en plus, il y a du rose un peu partout dans le Vieux-Terrebonne. C'est merveilleux!