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Retour22 mai 2012
Les patriotes de Terrebonne racontés

©Afin de souligner le 175e anniversaire des patriotes de 1837-1838, la SHRT a présenté, sur la terrasse de la Maison Bélisle, une reconstitution animée des événements survenus à Terrebonne en 1838.
À l'occasion du 175e anniversaire des patriotes de 1837-1838, la Société d'histoire de la région de Terrebonne (SHRT) a animé une reconstitution historique sur la terrasse de la Maison Bélisle, dans le Vieux-Terrebonne. Projection sur la façade de l'entrepôt, déguisements et mise en scène ont permis au public de se remémorer ce conflit et son impact au niveau local.
«La particularité de cette reconstitution est la mise en contexte national, qui laisse ensuite place aux événements survenus ici, à Terrebonne», lance André Fontaine, affecté à l'animation de la soirée.
La pièce, qui a rassemblé au total une vingtaine d'acteurs, raconte 50 ans d'histoire en approximativement 25 minutes. Les 19 et 20 mai, deux représentations par soir étaient offertes à 19 h 30 et 20 h 30. Le sentiment de révolte et la volonté d'insoumission propre aux patriotes, en quête d'une reconnaissance nationale de leur peuple, ont été bien vulgarisés par les comédiens, lesquels ont eu recours au verbatim et aux costumes d'époque. Malgré le fait qu'ils aient eu peu de temps dédié à la préparation, leur jeu respectif, accompagné d'effets spéciaux et d'une trame sonore, s'est avéré réussi et très apprécié.
Le pouvoir au peuple!
Parmi les personnages historiques de cette période de révolte, mentionnons Joseph Masson, seigneur de Terrebonne rangé du côté des loyalistes. Il interviendra dans le conflit pour la négociation d'un traité de paix entre les deux partis, lequel sera signé le 8 novembre 1838. Aucune accusation ne devait être portée contre les patriotes, en foi de quoi tous avaient l'obligation de déposer les armes.
Toutefois, l'autorité anglaise de Montréal juge l'entente non valable et six chefs patriotes sont condamnés à mort. Joseph Masson parviendra à une diminution des peines. Quatre des prisonniers retrouveront la liberté sous caution, mais deux d'entre eux seront exilés en Australie, dont Charles-Guillaume Bouc, chef patriote.
De bons commentaires ont fusé de part et d'autre du côté des spectateurs, une fois la pièce terminée. Les décors, accessoires et équipements ont été fournis par la Société de développement culturel de Terrebonne.
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