Politique
Retour29 janvier 2013
Le film de la SODAM fait tourner des souvenirs

©La complicité de Sylvie Gagnon et de François Tétreault, narrateurs et aussi comédiens pour les scènes «La petite histoire» insérées dans le film intitulé «J’ai la mémoire qui tourne à Mascouche», a contribué au succès de la soirée. (Photo : Danièle Miny)
Elles étaient quelque 120 personnes à la projection «J’ai la mémoire qui tourne à Mascouche», un des événements à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de cette municipalité. À l’évidence, la consécration pour la SODAM Patrimoine a eu lieu le 25 janvier à l’agora de l’école Le Prélude, commanditée par La Revue et la Caisse Desjardins Le Manoir.
Le public a emprunté l’avenue des Ancêtres avant de pénétrer dans l’agora pour assister à cette projection, d’ores et déjà considérée comme une pièce d’anthologie pour la Société de développement et d’animation de Mascouche (SODAM). En se basant sur le concept d’Éric Ruel des Productions de la ruelle, la SODAM a «fait du pouce», comme le disait Denise Paquette, mairesse de Mascouche, rappelant un titre d’émission de télévision qui a fait ses preuves et son succès sur la chaîne Historia. En effet, «J’ai la mémoire qui tourne» est un projet de sauvegarde et de partage du patrimoine cinématographique amateur.
Des bijoux dépoussiérés
Ces films amateurs que tout un chacun tourne et visionne dans son salon, il en existe des milliers. Patricia Lebel, directrice de la SODAM et productrice de cet événement de janvier, avec ses collaborateurs, dont Alexis Côté, réalisateur du film, ont effectué un travail titanesque. Une dizaine de prêteurs ont offert leurs bobines de film uniques : des moments d’intimité entre familles, mais aussi des scènes du Mascouche qui datent de 40 à 60 ans.
Ces petits bijoux de films mis bout à bout pour n’en faire qu’un d’une heure et demie ont ravi les spectateurs qui, à voix haute ou plus discrètement, faisaient des commentaires en voyant des images du 200e anniversaire de Mascouche, des potagers, de la saison des foins, du Coutu Pétroleum, des scènes familiales dans les érablières, de la fête de la Saint-Jean-Baptiste, des chevaux, du lac Henri qui était un lieu de rendez-vous estival sur le sable blanc, de la tempête de neige du siècle en 1971, de l’histoire anglaise de Mascouche Heights avec Harry Joy, du Field Day à la Légion d’honneur du chemin des Anglais, de la piste d’accélération... et de combien d’autres souvenirs narrés par Sylvie Gagnon et François Tétreault comme au temps du cinéma muet où le pianiste, cette fois en la personne de Gilbert Krause, jouait en direct au rythme de l’action sur l’écran.
DVD
Quel succès! À l’entracte, les gens pouvaient, en dégustant leur «popcorn» et leur chocolat ,commander le DVD sur place. Pour ceux et celles qui ont manqué cet événement majeur de l’histoire de Mascouche, il est toujours possible de revivre cette épopée sur vos écrans avec le DVD : 450 415-1277.
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