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12 mai 2015

Le procès de Mario Tremblay ira de l’avant

©Mario Tremblay n’échappera pas à la justice et devra répondre à deux chefs d’accusation pour alcool au volant. (Photo : Karine Limoges)

Le juge Claude Lemire a finalement rejeté, le 6 mai, la requête en exclusion de la preuve formulée le 20 août par Me Jean Cordeau, avocat de l’ex-hockeyeur Mario Tremblay. Accusé de conduite avec facultés affaiblies et refus de se soumettre à l’alcotest au soir du 25 janvier 2013, le «Bleuet» devra vraisemblablement subir son procès, à moins qu’il ne fasse appel de la décision d’ici 30 jours.

Dans son argumentaire, la défense invoquait que l’agent Maxime Perron, qui a intercepté Mario Tremblay ce soir-là, n’avait pas pris les mesures nécessaires pour informer la personne détenue de son droit à un avocat dans un délai raisonnable et pour faciliter son droit d’avoir accès à un téléphone cellulaire. Selon Me Cordeau, le délai entre le moment où l’agent a développé ses soupçons et l’ordre de se soumettre à l’appareil de détection approuvé (ADA) qui mesure le taux d’alcoolémie dans le sang était trop long.

Dans son analyse de la requête, le juge Lemire a retenu que le défendeur (M. Tremblay) avait admis avoir été en possession de son cellulaire lors de son arrestation et qu’en conséquence, il existait une opportunité réaliste d’exercer son droit à un avocat. «Le défendeur a fait cette déclaration sous serment, mais a pris la décision de ne pas témoigner lors de la présente audition», note dans sa décision écrite le magistrat.

Tenant compte des circonstances, le tribunal a conclu que «le délai d’attente n’est pas plus long que ce qui est raisonnablement nécessaire».

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