Des discussions ont cours entre la Ville et le propriétaire

La Ville de Terrebonne et l’actuel propriétaire du site La Bergeronne entament finalement des discussions concernant la valeur du site et les coûts liés à une éventuelle rénovation du bâtiment patrimonial, situé au 310, côte de Terrebonne.

En janvier, le comité exécutif a entériné une recommandation de la Commission de la gestion et de l’entretien du territoire de mandater la Direction de l’urbanisme durable pour amorcer «les discussions».

«Elle devra se pencher sur une évaluation plus poussée de la juste valeur marchande du site, évaluer les éventuels coûts de rénovation et les coûts liés à une mise aux normes du bâtiment», indique Michael Lartigau, responsable des communications à la Ville de Terrebonne.

Ce n’est qu’après avoir obtenu toutes ces informations que la Ville décidera si elle souhaite faire l’acquisition du site.

«À l’heure actuelle, aucune option n’est écartée, dont un éventuel achat», ajoute la Ville, précisant qu’il est encore trop tôt pour se prononcer.

«Une bonne nouvelle»

Pour Marc-Olivier Lacroix, du comité de citoyens s’étant mobilisé pour que la Ville intervienne afin de sauver ce bâtiment patrimonial, il s’agit d’une nouvelle «fantastique».

«Nous sommes vraiment heureux qu’il y ait des démarches concrètes. Ça démontre que la Ville prend ça au sérieux», se réjouit le membre du regroupement qui avait déposé une pétition signée par 350 résidents du quartier pour la préservation du site.

Ce comité avait même proposé un projet de Maison du citoyen, lieu de rassemblement et d’activités comme il en existe dans plusieurs villes de la province. Le maire Jean-Marc Robitaille avait montré une certaine ouverture à ce projet.

Si Terrebonne décide d’acheter l’immeuble, M. Lacroix espère que, peu importe le projet retenu, celui-ci «rendra le quartier plus intéressant».

À suivre

Le conseiller municipal du district 5, Serge Gagnon, dit avoir défendu ce dossier de son mieux depuis le début de son mandat et est heureux des démarches entreprises par l’administration.

À son avis, l’endroit qui a été «source de préoccupations pour les résidents du quartier» a besoin d’investissements.

«Comme conseiller, je n’aime pas ça, voir qu’un site patrimonial est fréquenté par des squatteurs qui y vont pour consommer. L’endroit n’est pas exploité de la bonne façon pour le moment.»

Advenant l’achat de La Bergeronne par la Ville, il restera à «trouver une vocation viable et à rendre le site accessible aux citoyens, à un coût raisonnable», conclut M. Gagnon.