Politique
Retour10 mars 2016
Interdiction de conduire pour Mario Tremblay
COUPABLE DE REFUS DE FOURNIR UN ÉCHANTILLON D’HALEINE
L’ex-joueur et entraîneur de hockey Mario Tremblay a été reconnu coupable d’avoir refusé de fournir un échantillon d’haleine lorsque des policiers de Mascouche l’ont intercepté, le 25 janvier 2013. Il écope d’une amende de 1 000 $, plus les frais, assortie d’une interdiction de conduire d’un an.
Le juge Claude Lemire, de la Cour municipale de Mascouche, a été très clair dans son jugement rendu le 9 mars.
«Le défendeur avait l’intention ferme et non équivoque de refuser d’obtempérer à l’ordre de fournir immédiatement l’échantillon d’haleine nécessaire à la réalisation d’une analyse convenable à l’aide d’un appareil de détection approuvé», a-t-il écrit dans sa décision.
Acquitté du premier chef
Toutefois, le magistrat ne disposait pas de la preuve nécessaire pour reconnaître M. Tremblay coupable de l’autre accusation qui pesait contre lui, soit celle de conduite avec les facultés affaiblies, et ce, même si l’agent Maxime Perron avait constaté que «le conducteur [avait] les yeux vitreux et qu’une odeur d’alcool se [dégageait] de son haleine».
«Rien dans la preuve ne permet de conclure hors de tout doute raisonnable que le défendeur a conduit un véhicule à moteur alors que sa capacité de conduire était affaiblie par l’alcool», a aussi écrit le juge Lemire.
En appel?
Considérant l’absence d’antécédents en la matière, le chroniqueur sportif a été condamné à payer l’amende minimale de 1 000 $, plus les frais.
Il lui est également interdit de conduire pendant un an, à moins qu’il ne fasse appel de la décision et qu’il obtienne un sursis d’exécution du jugement, ce que son avocat, Me Jean Cordeau, n’exclut pas.
«On va étudier le jugement et prendre une décision plus tard», a-t-il dit le 9 mars, avant de quitter la salle pour s’entretenir avec son client. M. Tremblay n’a pas voulu commenter.
Si le jugement est maintenu, l’ancien #14 des Canadiens de Montréal devra aussi faire installer un éthylomètre à l’intérieur de sa voiture pour une période d’au moins trois mois, lorsqu’il pourra recommencer à conduire.
La poursuite «satisfaite»
Du côté de la poursuite, la procureure Caroline Charron se dit «satisfaite de la conclusion», car elle avait plaidé pour que le juge reconnaisse M. Tremblay coupable du deuxième chef d’accusation, étant donné que le défendeur aurait répété à plusieurs reprises aux policiers qu’il allait refuser de souffler dans l’appareil, selon ce qu’on peut lire dans le jugement.
Rappelons qu’au départ, M. Tremblay avait été intercepté lors d’une opération radar sur la montée Masson, le 25 janvier 2013, en soirée. Il avait été capté roulant à 79 km/h dans une zone de 50.
Commentaires