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Retour03 mai 2016
Le monde de « scratch » de Maxime Thiffault

©Après avoir été de passage à l’Art Atelier, en mars, Maxime Thiffault sera au Presse Café de Terrebonne, du 9 juin au 9 juillet. (Photo : Pénélope Clermont)
Voyant deux de ses œuvres être présentées au Annual International Exhibition de l’International Society of Scratchboard Artists (ISSA), Maxime Thiffault continue de faire rayonner son talent. Le mois dernier, ses tableaux plus vrais que nature étaient exposés à l’Art Atelier, dans le Vieux-Terrebonne.
«Un monde de scratch» dévoilait une quinzaine d’œuvres réalisées par le «scratchboardiste» de Mascouche Maxime Thiffault. Le «scratchboard» consiste à gratter, à l’aide d’un outil pointu ou abrasif, une couche de surface foncée afin de laisser voir la couche sous-jacente plus pâle, montrant ainsi l’image que le créateur souhaite transmettre.
Si l’exposition de mars présentait des œuvres plutôt disparates, l’artiste aimerait éventuellement y aller d’une thématique liant nature et nourriture pour une exposition qui serait plus définie dans un avenir rapproché.
«J’essaie de faire des liens avec les sens. Faire sentir les odeurs et les arômes en dessinant une tasse de café ou des agrumes, par exemple. Je cherche à atteindre les émotions des gens par leur mémoire visuelle et olfactive», explique celui qui crée ses œuvres à partir de photographies.
Reconnaissance des pairs
En ce moment, deux œuvres miniatures (6x12 cm) du Mascouchois se retrouvent à la 5e exposition du ISSA, à l’Arizona Sonora Desert Museum – Ironwood Gallery. S’il pourrait décrocher un prix pour l’une d’entre elles, Thiffault prend cette simple présence comme une belle reconnaissance de la part de ses pairs. «C’est une grosse exposition qui ne présente que du "scratchboard". Seulement 70 œuvres de partout dans le monde sont acceptées au total. C’est une petite galerie, mais elle est très réputée», affirme celui qui en est à une 4e participation à cette exposition.
Du 9 juin au 9 juillet, le travail de l’artiste sera à nouveau accessible chez nous, soit au Presse Café de Terrebonne.
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