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30 août 2016

10 QUESTIONS À: Hugo Lapointe, auteur-compositeur-interprète

©L’auteur-compositeur-interprète de Terrebonne, Hugo Lapointe, est actuellement en pleine création de son prochain album. (Photo : Courtoisie)

Le thème de l’amour est très présent dans tes compositions. Quel autre thème t’inspire beaucoup?

Il y a plusieurs thèmes qui m’inspirent. La famille, les enfants, la paternité m’allument aussi beaucoup. Il y a également l’envers de l’amour qui m’inspire, et en inspire beaucoup également, soit la rupture. En réalité, c’est une facette de l’amour à laquelle nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre. Il ne faut pas avoir peur de s’en inspirer.

 

Si tu n’avais que 5 CD ou vinyles à conserver, quels seraient-ils?

Difficile question, il y en a tellement qui ont été marquants dans l’univers de la musique. Je dirais assurément un disque du groupe britannique The Beatles, «The white album». Je conserverais aussi deux albums de Pink Floyd, soit «Animals» et le légendaire «Dark side of the moon». Je garderais avec moi l’album «Kind of blue» de Miles Davis et peut-être un album de Rush, «Exit… stage left». C’est d’ailleurs avec cet album que j’ai appris à jouer à la batterie.

 

Quel est le concert le plus mémorable que tu aies donné?

En 2014, lors de la Fête nationale sur les plaines d’Abraham à Québec. L’effet de voir toute cette foule devant moi, l’énergie qui en ressortait et qui me rentrait dedans, c’est probablement un «show» dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai tellement été impressionné et soufflé par la foule devant moi que je ne me souviens pas de tous les artistes qui se produisaient ce soir-là avec moi.

 

Quel est le concert le plus mémorable auquel tu aies assisté?

Le spectacle de Pink Floyd au Stade olympique au début des années 2000. C’était la tournée Division Bell. C’est mon «band» fétiche, l’un des seuls dont je peux dire que je suis vraiment très admirateur, disons. J’ai tellement «tripé» sur le «show», l’ambiance et évidemment le groupe que j’y suis retourné le lendemain. Je n’aurais pas voulu manquer ça pour rien au monde.

 

Si tu as une journée libre avec ta famille, que ferais-tu absolument?

Mes enfants aiment bouger, alors nous passerions toute une journée dans un mégaparc d’attractions avec des manèges qui donnent de grandes sensations. J’avoue que si le parc Walt Disney était tout près, c’est certain qu’on y passerait du temps. En tout cas, mes enfants apprécieraient grandement, je pense. Et ça ferait une super journée de famille.

 

À quel moment de la journée es-tu le plus productif en création?

Depuis toujours, j’aime écrire le soir et parfois la nuit. La tranquillité, la noirceur, c’est une ambiance que j’aime bien. J’allume une petite lampe ou tout simplement une chandelle et je pars en création. Actuellement, paternité oblige, ça m’arrange beaucoup. Je peux ainsi être avec ma famille le jour. C’est aussi une question d’habitude. J’ai toujours eu cette tendance-là.

Qu’est-ce qui arrive en premier, tes mots ou ta musique?

Ça dépend du moment présent. J’avoue que c’est souvent les paroles qui arrivent en premier. Habituellement, une fois les mots écrits, je les laisse reposer avant d’y joindre une musique. Ça me permet de trouver la juste structure de la «toune». Je vais souvent fredonner un air, toujours le même d’ailleurs, qui m’aide à trouver un rythme lorsque j’écris les paroles. De toute façon, il y a un rythme dans les paroles, une musicalité qui nous porte jusqu’à la musique.


Si tu avais à écrire une chanson pour ta famille, quel serait le titre?

Ça sera une réponse très courte : «On est tellement bien ensemble». Ça serait le titre idéal qui représente assez justement comment je me sens.

 

Tout juste avant d’entrer en scène, à quoi penses-tu généralement?

Le dernier moment avant d’entrer en scène, je fais le vide. J’ai eu assez de temps pour penser au spectacle, à sa structure et aux chansons que je vais chanter. On se rassemble tout le groupe, on se souhaite le meilleur des «shows», je me prends une bonne respiration et je ne pense à rien juste avant de tout donner sur scène.

 

Quelle serait, pour toi, la meilleure chanson à chanter à la fin d’un spectacle?

C’est une chanson que je fais depuis des années d’ailleurs, la fameuse chanson de Louis Armstrong, «What a wonderful world». C’est la chanson que j’aurais le plus aimé écrire. Elle transcende le temps, elle sera toujours d’actualité, elle touche tout le monde et, chaque fois qu’on l’entend, on est toujours portés à dire «What a wonderful world».

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