15 août 2017
CHIFFRES ET AUTRES CURIOSITÉS : La Maison Bélisle
La Maison Bélisle est construite en
1759
par Jacques Perra, lors de l’effort de guerre. Elle devait servir de caserne militaire pour l’armée française. Elle est laissée à l’abandon en1760
, lorsque Montréal capitule aux mains des Anglais.Le bâtiment d’origine comprenait quatre petites écuries (dont une crèche pour le bétail), un hangar, une petite boulangerie et un tambour afin d’assurer une meilleure isolation de la maison.
Jacob Jordan, premier seigneur anglo-saxon de Terrebonne, devient propriétaire de la maison en
1783
. Il achète la seigneurie l’année suivante. Il vend du même coup la propriété.Joseph Limoges, propriétaire depuis
1797
, remplace les écuries par un bâtiment de pierre. La même année, une laiterie en pierre aurait été construite dans l’ancien tambour pour conserver les produits laitiers et les denrées périssables.Gédéon-Mélasippe Prévost achète la Maison Bélisleen
1839
. Cet ancien patriote, qui avait fondu les balles et transmis les messages pour les rebelles, n’y vit que quelque mois avant de déménager juste en face, dans l’actuel bâtiment du restaurant El Marrakechi.C’est en
1909
quela Maison Bélisle est achetée par un forgeron du nom de Jean-Baptiste Goyer. Ce dernier transforme les dépendances de la bâtisse pour en faire une forge digne de ce nom.La famille Bélisle, du forgeron et maréchal-ferrant Donat Bélisle, qui donnera plus tard son nom à la maison, devient propriétaire du bâtiment dès
1916
. Deux générations de forgerons se succèderont dans l’établissement.Le
4 février 1999
,la Maison Bélisle brûle dans un violent incendie. Seule la coquille de pierres tient le coup.À la suite de l’incendie, elle est achetée par la Ville qui, avec l’aide du ministère de la Culture, assure sa restauration. La gestion du bâtiment est par la suite confiée à la SODECT. Depuis, la Maison Bélisle sert de lieu d’interprétation et de centre d’expositions. Outre la dépendance, la Maison Bélisle comprend deux salles d’expositions, dont la salle Aimé-Despatis, du nom du fondateur de La Revue.
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