Politique
Retour12 septembre 2017
Mascouche, il y a 300 ans

©L’espace d’un après-midi, Mascouche est revenue trois siècles en arrière pour revivre l’arrivée des premiers colons. (Photo : Jean-Marc Gilbert)
Des centaines de Mascouchois intéressés par l’histoire de leur ville se sont rendus au parc du Grand-Coteau, le 19 août, pour la Fête des pionniers organisée par la Société d’histoire de Mascouche. Ils ont été replongés 300 ans en arrière, au moment de l’arrivée des premiers colons sur ce territoire non défriché qu’allait devenir Mascouche.
Dès midi, le public, qui avait accès gratuitement au site, pouvait profiter d’une ambiance de fête en déambulant à travers les différents kiosques pour en apprendre plus sur certains métiers de l’époque, comme celui de forgeron ou de trappeur.
Un spectacle de musique et de danse baroque figurait aussi au programme, ce qui a permis aux participants de découvrir différents styles de danses populaires de l’époque de la Nouvelle-France, soit le menuet, la gavotte et la fameuse gigue.
Évocation historique
Deux représentations d’une pièce à saveur historique ont été offertes au public. Elle raconte la période de 1717 à 1750, à partir de l’octroi des 20 premières terres aux colons par le seigneur Pierre Legardeur de Repentigny aux premières familles mascouchoises, jusqu’à la création de la paroisse Saint-Henri.
Une quinzaine de bénévoles et comédiens arborant des costumes d’époque ont prêté leur voix aux membres des familles Truchon dit Léveillé, Gariépy, Allard et autres qui ont été les premiers à coloniser les terres de la ville.
Le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, le député de Masson, Mathieu Lemay et le curé Éric Généreux étaient aussi de la distribution de cette pièce de théâtre écrite par Marie-France Despatie et Robert Chapleau, mise en scène par Jacinthe Racine. Le géographe-historien bien connu de la région, Claude Martel, en assurait la narration.
On y apprend notamment que le quartier actuel où se trouve l’école primaire du Soleil-Levant a été le premier à être développé et que Mascouche est en fait un dérivé du mot algonquin «maskoch», qui signifie «petit ours».
Marie-France Despatie était enjouée de voir que près de 1 000 personnes se sont déplacées pour cette journée où l’histoire était à l’honneur. Comme le dit l’adage, celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va.
Commentaires