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18 août 2021

Gilles Bordonado - redactionlarevue@medialo.ca

Trop peu, trop tard

LIBRE OPINION

Gilles Bordonado

Gilles Bordonado, éditeur de La Revue

J’unis ma voix à celle de nombreux autres sur la planète ainsi qu’à celle du député Michel Boudrias pour dénoncer l’inaction du gouvernement du Canada dans l’affaire du rapatriement des alliés afghans au pays. Comme ça arrive trop souvent, Ottawa a dormi au gaz, puisqu’il y a des mois que l’on voit la montée des talibans en Afghanistan.

Disons les choses comme elles sont, Ottawa a été proactif pour soutenir les Canadiens et les entreprises au cours de la pandémie de COVID-19. Oui, cela risque d’endetter les générations futures et il y a eu des décisions précipitées que nous payerons cher et pour longtemps, mais l’action des libéraux fédéraux sur ce plan a permis au pays de s’en sortir beaucoup mieux que bien d’autres. 

D’autres dossiers, comme celui de nos alliés afghans, ont cependant traîné en longueur. On parle beaucoup, on promet beaucoup, mais on n’avance pas beaucoup.

Parmi ces dossiers, j’ai évoqué dans cette chronique la lente arrivée des vaccins l’hiver et le printemps derniers. J’ai aussi parlé à de maintes reprises de l’inaction crasse d’Ottawa sur la question de la taxation et de l’imposition des GAFA, sujet que le ministre Steven Guilbault semble aborder à une seule et unique vitesse, le neutre. Comme sa prédécesseure au Patrimoine, Mélanie Joly, il parle beaucoup, mais les actions tardent à venir. Le même problème se vit dans les dossiers des transferts en santé, qui n’ont pas bougé d’un iota pendant le règne de Justin Trudeau.

Récemment, Ô lumière, Ottawa, voyant l’élection tant souhaitée poindre à l’horizon, s’est soudainement découvert une passion pour la protection de la langue française même au Québec. Il s’est aussi entendu avec le gouvernement Legault dans la question des garderies, et ce, quelques jours après avoir pelleté des milliards de dollars à Terre-Neuve pour financer un projet hydroélectrique géré tout croche. Le Bloc a bien raison de dénoncer ces milliards dont les Québécois sont privés, car ils ont développé leur hydroélectricité sans l’aide du fédéral. On a vécu la même situation il y a 50 ans dans le traitement des eaux usées financées à grands frais par le fédéral au pays, mais pas au Québec, qui avait retardé la mise en œuvre de ces travaux.   

Donc, on se retrouve aujourd’hui avec ces milliers d’Afghans alliés des Occidentaux abandonnés à leur sort par la faute du gouvernement canadien. Dans ce cas comme dans les dossiers de la protection des passagers face aux compagnies aériennes, du remboursement des billets d’avion aux consommateurs ou de l’aéroport de Mascouche, alors qu’il était ministre des Transports, c’est mon ministre préféré, Marc Garneau, qui est aux commandes des Affaires étrangères. Misère…

En terminant, je vous invite à lire l’entrevue de mon collègue Stéphane Fortier avec le député Boudrias pour comprendre les liens qui existaient entre les alliés afghans et lui. Intéressant.

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