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06 octobre 2021

Gilles Bordonado - redactionlarevue@medialo.ca

Les jeux sont faits

LIBRE OPINION

Gilles Bordonado

Gilles Bordonado, éditeur et directeur du développement des affaires de La Revue.

Ça y est, l’identité de tous les candidats qui tenteront de se faire élire le 7 novembre est connue! Si, pour la plupart, les noms des aspirants élus étaient connus, il y a certaines surprises.

Pour ce qui est du plus simple, parlons de Mascouche, qui voit quatre candidats de Vision Démocratique de Mascouche être élus sans opposition, un privilège qu’apprécient grandement les conseillers sortants Anny Mailloux et Eugène Jolicoeur et les nouvelles élues Michèle Demers et Darllie Pierre-Louis, qui devient la première femme noire à représenter les électeurs mascouchois à la salle du conseil municipal. Nous offrons d’entrée de jeu nos félicitations à cette dernière et à ses trois collègues.

Outre la mairie, quatre quartiers seront donc disputés. Des candidats de VDM feront alors face à des indépendants. À la mairie, Guillaume Tremblay affronte trois opposants. Dans l’histoire récente de Mascouche, c’est évidemment une première. François Collin, un assidu des assemblées du conseil municipal et critique régulier de l’administration en place, est de retour, ce qui en fait le candidat indépendant à la mairie le plus sérieux dans la course. Il avait amassé 17 % en 2017. Deux candidates complètent le duo de tête, Flora Almeida Marlow et Line Lavallée, qui en est aussi à sa deuxième présence. Même si l’on peut douter qu’il réussisse à détrôner le maire Tremblay, le candidat Collin est le mieux placé pour le défier.

Je l’ai écrit par le passé et je le répète, le relatif manque d’opposition au conseil municipal de Mascouche témoigne de la satisfaction des citoyens envers l’administration Tremblay. Il y a des dossiers qui tracassent un certain nombre de citoyens, dont la circulation et le développement domiciliaire fulgurant, mais règle générale, on ne sent pas de vague de fond actuellement. Mais une élection est une élection. Peut-être y aura-t-il une opposition suffisante dans un quartier? Sait-on jamais?

Lutte serrée à Terrebonne

À Terrebonne, bien imprudent sera celui ou celle qui se lancera dans une  prédiction dans la lutte à deux à la direction de la municipalité. Le choc tant attendu entre le maire sortant, Marc-André Plante, de l’Alliance démocratique Terrebonne, et l’ex-député Mathieu Traversy, du Mouvement Terrebonne, se confirme. Un troisième candidat, avons-le, sorti de nulle part, Simon Berleur, est sur les rangs à la mairie. On voit mal comment ce dernier pourrait mêler les cartes.

Si la mairie est fort disputée, il en sera de même dans plusieurs quartiers entre les forces de l’ADT et du MT, alors que plusieurs quartiers feront l’objet de luttes à trois. Sept indépendants sont de la partie, dont les conseillers sortants Réal Leclerc, sans surprise dans le district 4, et Caroline Desbiens, dans le 8, elle qui avait pourtant annoncé son retrait politique. Notons que l’ex-cheffe du Nouvel Élan Terrebonne, Valérie Quevillon, fera face à Robert Morin, un ancien représentant du NET qui agit au nom du Mouvement Terrebonne dans le district 10. La candidature de Mme Quevillon contre Robert Morin n’a rien d’anecdotique considérant l’animosité entre eux.

Parmi les surprises, notons le retrait de Stéphane Berthe, qui disait vouloir se présenter dans le 14 comme indépendant. Un de ses proches étant malade, il a préféré se retirer.

En résumé, la lutte promet d’être chaude et trépidante à Terrebonne. J’ai déjà hâte au 7 novembre.

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