Le député Lemay réitère sa collaboration

DOMAINE SEIGNEURIAL À MASCOUCHE

©courtoisie

Mathieu Lemay, député de Masson.

Dans la foulée de la sortie du maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, la semaine dernière concernant la sauvegarde du Domaine seigneurial, le député Mathieu Lemay tient à réitérer sa collaboration.

« Depuis 2018, je collabore étroitement avec le gouvernement ainsi qu’avec la Ville de Mascouche pour la protection et la valorisation de son patrimoine bâti. La Municipalité est propriétaire des bâtiments. Elle doit assumer ses responsabilités et retravailler ses demandes », souligne-t-il d’entrée de jeu.

Le député de Masson n’en démord pas : la meilleure option pour la Ville à ce stade-ci demeure de déposer une nouvelle demande au Programme d’aide aux immobilisations, volet restauration pour les bâtiments de la maison du meunier et du moulin. « L’autre option, c’est qu’elle assume elle-même la restauration de ses bâtiments. »

Rappelons que la Ville a essuyé un refus lors de son premier dépôt en raison, pointe le député, de lacunes sur le plan des coûts. Advenant un deuxième dépôt, M. Lemay s’engage à « tout mettre en œuvre pour que le projet se réalise ».

Espace bleu

Du côté du cabinet du maire, on indique que la Ville n’a pas l’intention d’aller de l’avant avec cette demande. « Selon nos calculs, la somme à recevoir serait dérisoire, moins de 1 M$. C’est pour ça qu’on se tourne vers l’Espace bleu », indique le directeur Gabriel Michaud.

Le hic, c’est que le député considère que cette option n’est pas l’avenue à privilégier dans ce dossier. « Je suis le premier à vouloir l’Espace bleu dans ma région, mais le maire ne choisit pas le bon véhicule. Et pour obtenir des fonds rapidement, la Ville doit passer par les programmes du ministère de la Culture et des Communications », argue-t-il.

Soulignons que d’autres sites potentiels pourraient accueillir l’Espace bleu de Lanaudière, notamment à Joliette et à Terrebonne. L’ancienne usine Moody figurerait par ailleurs dans la liste. « Il en a été question. Mais nous ne sommes pas rendus à prendre une décision. Les projets sont présentement étudiés par les fonctionnaires », termine M. Lemay.

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