23 mars 2022

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Stéphane Fortier - La Revue

Une partie de l’équipe de l’APTEL, soit Mélissa Laviolette, Sandra Viger, Julien Leduc, Patrick Quintal (directeur), Chantal Lamarre et Laurie Gaudet.

Basé à Mascouche, l’organisme, qui compte 133 membres, a pour mandat de soutenir les parents, mais aussi de promouvoir les intérêts des personnes trisomiques 21 et d’améliorer leur qualité de vie.  

L’APETL 2.0

Arrivé tout récemment à son poste, le directeur de l’organisme, Patrick Quintal, entend offrir une cure de rajeunissement à l’APETL. « Nous avons de gros projets, dont la création d’un podcast chapeauté par des spécialistes, mais réalisé entièrement par nos membres. Nous allons parler des vrais sujets avec des témoignages de personnes qui ont une trisomie, par exemple. Ce sera la première fois qu’il existera une telle plateforme dans toute la francophonie, lance fièrement M. Quintal. C’est gratuit, accessible, et on pourra aborder toutes sortes de sujets, sans compter que ça va aussi devenir une source de revenus. »

La mission première de l’organisme sera toujours la même, soit d’aider les parents à briser l’isolement en leur offrant des occasions d’échange avec d’autres parents, et de promouvoir les intérêts des personnes trisomiques. « Nous continuerons de diffuser de l’information sur la trisomie 21 à l’intention du grand public, mais il faut d’abord nous réinventer, nous mettre à jour en matière de communications et de technologies. Depuis quelques années, les jeunes familles ont été mises de côté, si bien que plusieurs qui demeurent dans la région vont chercher des services à Montréal alors qu’elles pourraient très bien passer par chez nous. Depuis toutes ces années, il n’y a jamais eu de relève, de sang neuf. C’est toujours le même groupe qui progresse ensemble. Nous allons continuer à soutenir les plus vieilles familles, mais en [rejoignant aussi] les jeunes familles », indique Patrick Quintal.

Des incontournables

La défense des droits va toujours demeurer une priorité, le centre de documentation sera toujours disponible, la publication de guides, les cafés-rencontres, les formations, le répit pour les parents, la physiothérapie pédiatrique, les ateliers socioprofessionnels, de stimulation du langage, de stimulation en ergothérapie, de cuisine, d'apprentissage informatique, les séances hyperbares pour tous, les activités socioculturelles, les activités sportives adaptées, l’accompagnement en loisirs, la salle multisensorielle et une joujouthèque (renouvelée et adaptée toutefois), tout cela se poursuivra. « Et nous ajouterons un volet entrepreneuriat avec des semences, ce qui permettra de développer encore plus leur autonomie », renchérit Patrick Quintal.

Un nouveau site Web est sur le point d’être dévoilé. Des services mieux adaptés aux nouvelles réalités et un emménagement dans des locaux plus vastes figurent aussi au programme. L’APTEL sera à suivre au fil des mois.

Lisez également : Un parcours vers l’autonomie, Se rapprocher du marché du travail, Valoriser l’importance de l’intégration socioprofessionnelle et Une personne avant tout.