« Pas d’autre endroit possible que Terrebonne »

CAMPUS UNIVERSITAIRE

©capture d'écran de la vidéo « Quartier universitaire de Terrebonne » de la Ville de Terrebonne

Le projet de campus universitaire déposé par Terrebonne reçoit le plein appui de la Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins.

C’est ainsi que le PDG de la Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins (CCIM), Pierre Berthiaume, confirme son appui au projet de campus universitaire déposé mardi par la Ville de Terrebonne. « Ça n’enlève rien à Repentigny », dit-il en précisant que dans un monde idéal, la ville voisine devrait se ranger derrière le projet de Terrebonne.

Pierre Berthiaume reconnaît qu’il est légitime de vouloir obtenir le futur campus universitaire pour d’autres localités. « Mais les opportunités d’entrepreneuriat sont ici », affirme-t-il en montrant le parc industriel visible de son bureau, le long de l’autoroute 640. D’ailleurs, une quarantaine d’entreprises et d’organismes du territoire des Moulins ont appuyé le projet par écrit.

Il ajoute que les parcs industriels de Terrebonne et de Mascouche sont en pleine expansion, et que les entreprises ont besoin de main-d’œuvre, certes, mais aussi de cerveaux. « Actuellement, ils vont vers Montréal et ils ne reviennent pas », plaide-t-il.

Les gens de la région ont présentement accès, en partie, à des formations en administration, en soins infirmiers et en éducation. De l’avis de Pierre Berthiaume, un campus universitaire doit permettre d’élargir la carte de programmes : technologies, innovation, ingénierie, tout doit y passer, selon lui.

Il en va de la relève même des entreprises, alors que certains patrons décident de partir à la retraite plus vite que prévu. « Il y a des fleurons qui vont peut-être nous quitter », s’inquiète le PDG de la CCIM, qui figure parmi les dix plus grandes chambres de commerce de la province avec ses 800 membres.

Un carrefour stratégique

Le choix de La Croisée urbaine pour installer le futur complexe n’est pas fortuit. « L’axe routier est important, le positionnement est stratégique. On ne peut pas demander mieux », affirme M. Berthiaume.

Il convient qu’il est anormal, en 2022, qu’une région comme Lanaudière doive encore démontrer la pertinence d’une installation universitaire digne de ce nom sur son territoire. « On ne lâche pas prise, c’est trop important. »

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