Une soixantaine d’athlètes participaient à cette demi-finale et Nicolas a pris le 34e rang. Mais il faut dire qu’il avait réussi à se classer parmi 60 sur 300 000 athlètes en lice pour atteindre ces demi-finales. En fin de compte, seulement 12 athlètes réussissent à se rendre en finale.

Rappelons d’abord ce qu’est le CrossFit. Il combine principalement la force athlétique, l'haltérophilie, la gymnastique et les sports d'endurance. Le mot crossfit vient de la contraction de cross fitness (en français, entraînement croisé), appelé ainsi parce qu'il mélange différentes activités physiques et sportives préexistantes,

Nicolas s’entraîne depuis quatre ans et fait ce que l’on appelle de l’entraînement fonctionnel. « Je pratique le CrossFit en compétition et celle d’Orlando était ma troisième, nous dit le jeune homme de 26 ans qui avait pris part à deux épreuves en Europe dont une en 2022 où il s’était classé 5e sur 30 athlètes. Ultimement, Nicolas veut se rendre jusqu’au bout de la prochaine compétition qui se mettra en branle en janvier 2024. « Je m’entraîne 20 heures par semaine, mais lorsqu’une compétition approche, je monte à 30 heures par semaine », mentionne Nicolas.

Bien se préparer

Ce qui le motive ? « Le dépassement de soi, la performance, le fait de toujours vouloir aller plus loin. C’est ça que j’aime dans ce sport », confie Nicolas Gaudreau qui dit avoir un faible pour l’haltérophilie. Mais en vue de la prochaine compétition, Nicolas entend améliorer certains points. « En fait, il faudrait que je m’améliore dans tout. Je suis assez bon dans toutes les disciplines, mais il me faut les travailler encore plus et toutes les améliorer. Il y a aussi la préparation mentale », croit-il. Entre terminer 1er et 34e, la différence se situe souvent entre les deux oreilles selon lui, dans les petits détails.

Nicolas Gaudreau sera donc un athlète à surveiller au cours des prochains mois.