L’année de tous les records pour la Fondation À deux pas de la réussite !

À quelques jours de la rentrée scolaire 2023-2024, le président de la Fondation À deux pas de la réussite, Alex Gagné, a dévoilé les résultats d’une année marquante pour la réussite éducative des jeunes Lanaudois. Grâce à une campagne de financement record, la Fondation fracasse en 2023 le cap du million de dollars amassé pour les enfants de la région.   

Plus concrètement, ce sont 510 000 $ qui ont été récoltés au cours des derniers mois afin d’équiper pour l’école les jeunes d’âge primaire issus de milieux moins bien nantis. Cette somme jamais égalée a permis de garnir 1066 sacs à dos de tout le matériel nécessaire à l’apprentissage. Deux fois plus de jeunes que l’an dernier sont ainsi soutenus. Les sacs qui renferment la liste scolaire complète pour chaque enfant, de même qu’une boîte à lunch et une paire de chaussures rejoignent maintenant peu à peu leur propriétaire.  

Un territoire plus grand 

La croissance de l’organisme permet par ailleurs l’élargissement de sa zone de couverture. Au total, ce sont 46 écoles primaires lanaudoises qui sont associées à la Fondation À deux pas de la réussite cette année, allant de Charlemagne à la Manawan. De récents liens tissés avec la préfète de la MRC de Matawinie permettent entre autres de soutenir toutes les écoles de cette MRC, en plus d’établir une première collaboration avec la communauté autochtone.   

« Nous avons une équipe jeune et dynamique qui commence à intégrer le milieu des affaires et à créer des contacts. Les gens ont envie d’embarquer avec nous et c’est, je crois, ce qui nous permet d’avoir une année aussi incroyable. Nous sommes vraiment satisfaits de nos résultats pour 2023 et on remercie les partenaires qui ont contribué à la cause », a souligné Alex Gagné.  

La ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Repentigny, Pascale Déry, n’a d’ailleurs pas manqué de souligner l’aplomb et le « leadership incroyable » du président Alex Gagné et de toute l’équipe de bénévoles qui compose la Fondation. Elle s’est réjouie des efforts déployés par le groupe pour gagner la confiance et rassembler les gens autour d’une cause essentielle : la réussite éducative.  

« Je suis impressionnée par la grande mobilisation de tous les acteurs dans la région, non seulement du milieu de l’éducation, mais aussi les entreprises. Tout le monde travaille de concert et c’est extrêmement important.  Il ne faut jamais oublier qu’un sac à dos c’est un enfant; et cet enfant représente notre avenir, la relève dans 25 ans », a témoigné la ministre avec fierté.  

Soutenir la réussite toute l’année 

Outre la remise de sacs à dos aux familles dans le besoin, la Fondation À deux pas de la réussite propose aussi du tutorat aux élèves aux prises avec des difficultés d’apprentissage. Déployé sur 26 semaines durant l’année scolaire, ce service d’accompagnement est en pleine expansion et constitue une priorité pour Alex Gagné. « On est en train de réfléchir, ou plutôt de travailler au déploiement du tutorat partout au Québec. Notre modèle fonctionne bien au cégep et il pourrait être déployé dans tous les cégeps. C’est là que nos efforts seront mis pour les prochains mois. On souhaite que le modèle qui fonctionne dans notre région puisse percoler ailleurs », a affirmé le président de la Fondation. Déjà, le modèle de tutorat instauré par À deux pas de la réussite a inspiré l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’Académie Antoine-Manseau à Joliette. Pour l’année scolaire 2023-2024, les deux autres constituantes du Cégep de Lanaudière, soit Joliette et Terrebonne, se joindront à la parade en adhérant au programme de tutorat.  

Avec l’arrivée de ces nouveaux joueurs, 150 élèves en difficulté pourraient bénéficier d’une aide personnalisée pour leurs études et devoirs. Rappelons que le tutorat cible des programmes de formation propices à l’intégration du tutorat à même le cheminement scolaire de l’étudiant. Un modèle profitable à tous, selon Alex Gagné : « Le tutorat est offert dans un cadre académique, ce qui est plus motivant, car ça ne demande pas d’engagement à l’extérieur de l’horaire déjà chargé des étudiants au cégep. » Il ajoute que cette expérience significative pour les étudiants tuteurs suffit parfois à semer la graine d’une passion pour une future carrière en éducation.