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15 novembre 2023

Laureen Peers - lpeers@medialo.ca

Gabriel Robert, un gardien plus serein

Gabriel Robert Cobras

©Laureen Peers - La Revue

Gabriel Robert.

Après avoir passé deux saisons à l’Océanic de Rimouski, le gardien recru des Cobras de Terrebonne, Gabriel Robert, vient d’être élu l’un des trois joueurs du mois d’octobre de la LHJAAAQ. 

Lorsque l’on demande au jeune Terrebonnien de 20 ans de se décrire, Gabriel Robert mentionne d’entrée de jeu qu’il est un « gars à papa et à maman ». Il explique que ses parents ont toujours étaient présents pour lui surtout lorsqu’il a eu « des embûches » que ce soit à l’école ou au hockey. « Ça n’a pas été facile, mais j'ai persévéré, j'ai pas lâché. Je pense que c'est vraiment mes parents qui m'ont aidé pour tout dans ma vie », souligne-t-il. 

Des débuts difficiles

C’est d’ailleurs en voulant faire comme son père, qu’à l’âge de six ans Gabriel a décidé de devenir gardien de but. « Quand je regardais le hockey, je regardais seulement le gardien de but », raconte-t-il avant d’ajouter que Carey Price est son idole de jeunesse. « C’est vraiment quelqu’un qui, je ne dirai pas qui m’a poussé, mais quand je le regardais jouer, tout avait l’air facile alors pourquoi, pour moi ce n’était pas de même ». 

Alors qu’il effectue sa dernière année en ligue junior au sein des Cobras de Terrebonne, après avoir passé deux années à l’Océanic de Rimouski en Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec, Gabriel explique n’avoir jamais pensé un jour en arriver là. « Il y a toujours eu quelque chose ou quelqu'un qui prenait ma place ou quelque chose qui faisait que ça bloquait », dit-il. Pour dépasser cette barrière, il indique avoir puisé sa force dans les nombreuses critiques reçues. 

« Cette force-là, je l'ai prise des gars qui me disaient plus jeune, “tu ne vas jamais te rendre”, “t'es pas bon”, tu sais des mauvais commentaires désagréables. Des critiques comme ça, c’est pas le fun d'entendre ça pour n’importe qui. C’était pour prouver à ces gens-là que tu n'aurais pas du parler », raconte-t-il. 

Pourtant depuis qu’il est de retour dans sa ville natale, Gabriel confie se sentir plus serein. Plus besoin de faire ses « petites routines » avant chaque match, ni de se mettre autant de pression. L’objectif pour lui est d’avoir du fun avec son équipe dans laquelle son frère Olivier Robert joue aussi et de continuer à s’entraîner en conséquence.  « Je ne me mets plus de petites superstitions, parce que sinon tu deviens fou ».

Gabriel et Olivier Robert - Cobras

©Gracieuseté

Gabriel et Olivier Robert.

Futur ?

En parallèle du hockey, Gabriel a pour passion le dessin depuis qu’il est au primaire au point où il souhaiterait faire une technique de design industriel l’an prochain. Il prend déjà deux « cours à distance », à savoir le français et la philosophie pour s’avancer. Lorsqu’il n’est pas sur la glace avec ses coéquipiers des Cobras ou en train d’étudier, Gabriel travaille à Mirabel. Il arrive à tout faire en même temps, car « tout est planifié quasiment aux 15-20 minutes ».

Lorsqu’on lui demande de quelle équipe de la Ligue Nationale de Hockey il souhaiterait obtenir une offre, il répond sans hésitation qu’il n’a pas de préférence. Toutefois, il aimerait que ce soit les Golden Knights de Vegas, car « ce sont tous des joueurs qui ont été rejetés de leur équipe avant de rentrer là et qui ont réussi en cinq ans à gagner une Coupe. C'est ça qui m'a touché », conclut Gabriel Robert. 

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