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Un petit village au milieu d’un énorme terrain de jeu
©Photo gracieuseté - Pierre-Luc Chenel - La Revue
Vue de l'anneau olympique et du Centre de saut à ski MacKenzie Intervalle.
Le village de Lake Placid ne compte qu’un peu plus de 2 200 habitants. Ça n’a pas empêché que les Jeux olympiques en 1932 et 1980 soient présentés dans ce village de l’État de New York. Tout autour de Lake Placid se retrouvent plusieurs sentiers de randonnée dans les Adirondacks et plusieurs lacs, le terrain de jeu parfait pour des athlètes. Les hockeyeurs Alexis Trudeau, de Terrebonne, Mathis Baril, de Repentigny, et Renaud Lalancette, de Lavaltrie, se plaisent dans cet environnement unique.
De plus, ils se retrouvent à seulement 2h30 de route de la maison. « Ça a son charme et dans les Adirondacks, c’est vraiment plaisant, a dit Renaud Lalancette. Ça bouge en hiver et ça nous permet d’essayer beaucoup de choses. On a un horaire rempli avec le hockey, donc on ne profite pas nécessairement des Adirondacks, mais on en profite quand on y va avec l’école. »
« C’est un beau village et il y a toujours des touristes, a poursuivi l’entraîneur-chef Stephen Mallaro. Pour un jeune, il y a plein d’activités possibles dans le village. »
Les souvenirs olympique
L'esprit olympique est bien ancré à Lake Placid. L’anneau de patinage de vitesse, la piste de bobsleigh au Mont Van Hoevenberg, les deux arénas et le complexe de saut à ski font encore partie du décor. Les trois joueurs de Lanaudière jouent la majorité de leurs parties à domicile au Herb Brooks Arena, théâtre du Miracle on ice. Lors des Jeux olympiques de 1980, les États-Unis ont, contre toute attente, mis fin au règne des Soviétiques et gagné la médaille d’or. D’ailleurs, une plaque citant le célèbre discours de l’entraîneur-chef Herb Brooks est placée à côté de l’ancien vestiaire de l’équipe américaine de 1980.
Au-delà des faits historiques, l’aréna peut accueillir 7 700 spectateurs, une rareté au niveau prep school. « Les joueurs connaissent tous le film et doivent connaître plusieurs histoires en lien avec les Jeux olympiques de 1980, a signifié Stephen Mallaro. Dans l’histoire, le rêve est devenu réalité pour ces jeunes. »
« Tu marches dans l’aréna et tu sens l’événement qui s’est déroulé ici. C’est très silencieux, car il n’y a pas des milliers de partisans dans l’aréna, mais je pense que les jeunes apprécient de jouer ici et c’est comme un amphithéâtre professionnel, a-t-il poursuivi. Les gens continuent de parler de ce qui s’est passé ici. Des gens viennent au Herb Brooks Arena pendant nos pratiques et s'assoient dans les estrades pour nous regarder. »
Au cours des dernières années, d’autres joueurs de la région ont foulé le Herb Brooks Arena et le Northwood High School. Il s’agit de Vincent Desharnais et d’Olivier Beaulieu. Le premier évolue aujourd’hui avec les Oilers d’Edmonton et le second joue présentement à Chilliwack dans la British Columbia Hockey League et s’alignera avec l’Université Clarkson de la NCAA à l’automne 2024.
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