Actualité
Retour16 janvier 2024
Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca
Réal Chayer fait face à 61 nouveaux chefs d’accusation
Arrestation
©Photo gracieuseté
Réal Chayer aurait commis des infractions de nature sexuelle sur plusieurs victimes entre 2001 et 2022.
L’entraîneur sportif propriétaire de l’école de karaté Drakshido à Repentigny, Réal Chayer, a été arrêté par la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec le lundi 15 janvier. L’homme de 59 ans de Saint-Lin-Laurentides voit ainsi son dossier s’alourdir de 61 nouveaux chefs d’accusation liés à des infractions de nature sexuelle sur des personnes d’âge mineur.
Rappelons que Réal Chayer avait été arrêté une première fois en mai dernier en vertu d’un mandat d’arrestation pour agression sexuelle, contacts sexuels et incitation à des contacts. Il avait alors été remis en liberté sous plusieurs conditions.
Or, de nouvelles informations colligées par les enquêteurs ont mené à l’émission d’un autre mandat d’arrestation pour plusieurs infractions à caractère sexuel dans les derniers jours. À la suite de son arrestation, l’instructeur de karaté a comparu au palais de justice de Joliette le jour même afin de répondre aux 61 nouveaux chefs d’accusation pesant contre lui. Les évènements qui lui sont désormais reprochés se seraient étalés sur une période de plus de 20 ans, soit entre juillet 2001 et décembre 2022.
Derrière les barreaux
Compte tenu des nouveaux éléments s’ajoutant au dossier, la Couronne s’est opposée à la remise en liberté de l’accusé. Chayer demeurera détenu pour la suite des procédures.
À ce jour, l’enquête tend à démontrer que le suspect avait accès à ses victimes dans un contexte de situation d’autorité relié à ses implications dans le sport. Ses fonctions d’entraîneur amenant l’accusé à se déplacer dans plusieurs régions du Québec avaient porté les autorités à croire, dès sa première arrestation, que l’individu aurait pu faire d’autres victimes.
Dans le contexte où plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée en mai dernier. Cette structure de commandement unifié permet aux services de police québécois de travailler en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale vise à mieux protéger les victimes.
La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
Commentaires