L’école Karaté Sunfuki Terrebonne a cumulé les médailles aux nationaux

©Photo gracieuseté

Shihan Jonathan Milo est entouré de sa délégation d’athlètes ayant participé aux championnats nationaux en mai dernier.

Du 17 au 19 mai dernier, 27 athlètes de l’école Karaté Sunfuki Terrebonne ont compétitionné aux championnats nationaux à Ottawa, remportant un total de 65 médailles.

Âgés entre 8 et 50 ans, les karatékas ayant participé aux nationaux en mai dernier ont collectivement réussi à mettre la main sur 21 médailles d’or, 23 d’argent et 21 de bronze. En entretien avec La Revue, shihan Jonathan Milot a indiqué que plusieurs de ses athlètes se sont de plus classés pour les championnats mondiaux se déroulant au Portugal en octobre prochain. « Ça s’est extrêmement bien passé; sur 27 athlètes, 22 iront aux championnats du monde en plus d’une réserviste, donc 23 au total », a-t-il détaillé.

Intense week-end

Par catégorie, les karatékas participaient à deux rondes de kata et deux de combat. Certains d’entre eux étaient de plus inscrits dans plusieurs catégories, participant donc à bon nombre d’épreuves tout au long des trois jours de compétition.

« Physiquement, c’était difficile, mais émotionnellement et psychologiquement aussi », a mentionné shihan Milot. Il a notamment abordé certains cas où des athlètes ne réussissaient pas à se classer dans une catégorie. « Je comprends que mon élève qui perd a de la peine, mais il peut compétitionner dans une autre division une quinzaine de minutes plus tard et ne doit donc pas se laisser emporter par l’émotion pour éviter de perdre à nouveau », a-t-il expliqué.

« Ça a été une fin de semaine très riche en émotions. » - Jonathan Milot, shihan

De tels championnats sont selon lui synonymes de travail sur soi-même. C’était donc son rôle, durant la fin de semaine, « de les ramener rapidement sur le bon chemin, dans un meilleur état de concentration, et ce jusqu’à la fin de l’événement. »

Impact

Après 23 ans à participer à des championnats de grande envergure, pour lui-même ou pour des délégations d’élèves, le shihan ne cesse d’être impressionné par le talent mis de l’avant. « J’ai des jeunes de huit ou neuf ans qui ont les mêmes capacités que j’avais en 2001 aux championnats du monde, s’est-il réjoui. C’est incroyable de constater que j’ai cet impact et cette influence sur les gens. »

Jonathan Milot a conclu en soulignant tous les efforts et les sacrifices nécessaires pour en arriver à des succès tels que les derniers championnats nationaux. « Les résultats, c’est plaisant, mais l’important, c’est le processus. C’est l’aboutissement de bien du travail. »

Commentaires