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02 juillet 2024

Antoine Pelletier - apelletier@medialo.ca

Luc Thériault continue de militer pour les demandes anticipées d’aide médicale à mourir

0724_Aide médicale mourir

©Photo Antoine Pelletier - La Revue

Le député de Montcalm, Luc Thériault, s’est entretenu avec le journal « La Revue » afin de détailler son nouveau projet de loi.

Le 22 mai dernier, Luc Thériault, député de Montcalm, a déposé un projet de loi à la Chambre des communes afin de permettre aux personnes souffrant de maladies neurocognitives graves et incurables de déposer une demande anticipée d’aide médicale à mourir.

Depuis juin 2023, moment où le projet de loi 11 a été adopté au Québec, les personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative cognitive, comme l’Alzheimer, peuvent faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir. Toutefois, la plupart des médecins n’oseraient actuellement pas procéder avec l’administration de l’aide médicale à mourir par crainte de poursuite, parce que le Code criminel n’a toujours pas été modifié en ce sens.

« Être humain, c’est de ne pas subir l’existence. »  - Luc Thériault, député de Montcalm

C’est dans un tel contexte que Luc Thériault, porte-parole du Bloc Québécois en matière de santé et d’aide médicale à mourir, accompagné de Sylvie Bérubé, députée et marrane du projet de loi sur les demandes anticipées d’aide médicale à mourir, essaie de faire changer la législation en vigueur au niveau fédéral. « Notre projet de loi permettra de garantir la sérénité des patients et permettre aux personnes concernées de vivre leurs dernières années de lucidité dans l’apaisement, s’est-il exprimé. Ne pas oublier non plus que si une personne a des doutes, elle ne fait pas de demande et c’est tout. Personne n’est forcé d’opter pour cela. » 

Aller de l’avant 

De manière simplifiée, le député Thériault souhaite, à travers son nouveau projet de loi, que les provinces qui le désirent puissent aller de l’avant avec les demandes anticipées d’aide médicale à mourir. « Le Québec a un cadre législatif, il s’est doté d’une loi et d’un règlement sur le comment procéder. Tout ce que le gouvernement fédéral a à faire, c’est une petite modulation dans le Code criminel qui permet l’accès aux demandes anticipées d’aide médicale à mourir dans les cas de maladies neurodégénératives cognitives », a-t-il expliqué.

« 83 % des Canadiens et 88 % des Québécois sont pour. »  - Luc Thériault, député de Montcalm 

Selon ce qui est établi par la loi québécoise, c’est un long processus qui sépare le moment où un patient peut remplir sa demande anticipée d’aide médicale à mourir et le moment où elle lui est administrée. Une rencontre avec un médecin soignant est notamment prévue afin d’établir ses propres critères devant être atteints pour procéder. Des évaluations subséquentes par l’équipe soignante ont aussi lieu, en plus de vérifications pour déterminer si la personne a changé d’avis. 

« Dans cette mesure et avec toute la bienveillance et la bienfaisance qu’il y a dans le réseau, je ne vois pas où il pourrait y avoir des dérapages », a mentionné le député. 

Responsabilité 

Luc Thériault invite donc ses collègues des partis représentés à la Chambre des communes à appuyer son projet de loi afin que le Québec puisse rapidement agir sur cette question.  

« Nous devons permettre aux personnes qui désirent formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir de le faire, tout en assurant aux médecins qu’ils pourront agir sans craindre de poursuites. Nous avons une responsabilité envers les personnes souffrantes, et il est de notre devoir de ne pas les laisser tomber », a-t-il conclu. 

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