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20 novembre 2024

Rédaction La Revue - redactionlarevue@medialo.ca

Nita, une croissance fulgurante grâce à l’exportation

 


Tous les produits de consommation courante ont des étiquettes. On y retrouve le nom du produit, ses caractéristiques, le nom de la compagnie qui le fabrique et les conseils d’usage. Or, qui dit étiquette dit étiquetage, et c’est là que Nita entre en jeu. Située dans le parc industriel Lachenaie, la firme terrebonnienne est un secret bien gardé, elle qui exporte 90 % des machines d’étiquetage qu’elle produit vers les États-Unis.

Nita

Nita est entre bonnes mains. Ici, deux gestionnaires de l’entreprise : Luc Harvey, chef de l’ingénierie et de la recherche et développement, et Charles Magnan, président. (Photo : Gilles Bordonado)

Une efficacité redoutable

La recette de son succès : des machines d’étiquetage automatique faciles à utiliser, fiables et simples à entretenir, ainsi qu’un soutien technique disponible et compétent quand ses clients en ont besoin.

Charles Magnan, président de l’entreprise, est arrivé en poste chez Nita en février 2023, prenant la relève de Normand Lord, qui avait refondé Nita en 2002. Après avoir mis la main sur une entreprise de fabrication de plaques d’impression appelée Nita, M. Lord avait continué à la développer avant d’acquérir la petite entreprise de machines d’étiquetage de Luc Harvey. Fait à noter, M. Harvey est actuellement chef de l’ingénierie et de la recherche et développement, il est toujours l’un des propriétaires de Nita et un contributeur majeur des innovations permettant à l’entreprise de se démarquer de la compétition. Charles Magnan souligne d’ailleurs toute la créativité de M. Harvey, qui poursuit son œuvre en faisant évoluer les équipements d’une efficacité redoutable proposés par Nita.

Les « Nita » apposent avec une précision chirurgicale des étiquettes autocollantes sur des produits de consommation courante tels que des contenants alimentaires ou à boire, du savon à vaisselle, du détergent liquide, des huiles à moteur ou tout autre produit de consommation courante.  

« Ce n’est pas une mince affaire que de placer la bonne étiquette sur le bon contenant où il y a parfois plusieurs étiquettes et surtout, de les placer au bon endroit, car les pertes peuvent rapidement s’accumuler. Avec nos équipements, tu pèses sur un bouton et tout s’autoajuste. Pour un nouveau produit, tu passes d’un temps d’ajustement de 30 minutes à 1 ou 2 minutes. Tu évites toutes les erreurs humaines et tu réduis au minimum les rejets », de souligner M. Magnan, un bachelier en ingénierie mécanique et titulaire d’une maîtrise en gestion de la technologie de Polytechnique Montréal. Le président décrit sans fausse modestie les systèmes d’étiquetage de Nita comme « les plus faciles, les plus ingénieux, les plus robustes et les plus avancés de la planète ».

Objectif : doubler le chiffre d’affaires

Si Nita a les produits, il lui reste à les vendre et… ça se passe plutôt bien! L’entreprise croît à une vitesse vertigineuse.

« La croissance a été de 30 % par an pendant 10 ans et nous espérons qu’elle doublera d’ici 4 à 5 ans pour porter le chiffre d’affaires à 50 M$ », souhaite M. Magnan, soulignant la contribution de la soixantaine d’employés au succès de l’entreprise et les sommes importantes investies en recherche et développement pour demeurer à la fine pointe de son industrie.

Cherchant à favoriser sa croissance et sa diversification, l’entreprise lanaudoise a fait l’acquisition, en juillet dernier, de Shorewood Engineering LLC, une firme installée à Minneapolis au Minnesota, un état du Midwest américain. Cette dernière se spécialise dans la production de machines rotatives d’étiquetage, un produit qui n’existait pas dans l’inventaire de Nita. « Nos entreprises partagent des valeurs similaires et nos activités sont complémentaires. C’est un match parfait. Si elle est plus petite en taille et en chiffre d’affaires que Nita, elle représente une valeur ajoutée pour nous. Avec son intégration dans la famille Nita, nous avons bon espoir de voir tripler ses ventes auprès de nos clients et avons confiance qu’elle contribuera à la croissance que nous recherchons », conclut Charles Magnan, enthousiasmé par les défis et l’avenir radieux qui attendent l’entreprise.

Soulignons en terminant que Nita a profité des services d’analyse de marché de la SODIL via Alliance Métal Québec, un atout dans la perspective de croissance recherchée par la firme de Terrebonne. 

Nous remercions la SODIL, qui a collaboré à la production de cet article.

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