Ville de Mascouche : investissement historique et préparation à la relance

Contenu promotionnel

Pendant que le centre d'entreposage et de distribution de Mondou se matérialise dans le CentrOparc, en bordure de l'autoroute 640, la Ville de Mascouche a profité de l'accalmie de l'économie, générée par l'incertitudepostpandémique et la hausse des taux d'intérêt, pour effectuer les travaux nécessaires afin de se préparer à la relance attendue en 2025.

Par Jean-Marc Gilbert

La construction du nouveau centre d'entreposage et de distribution de Mondou va bon train dans le CentrOparc de Mascouche. (Photo : Jean-Marc Gilbert)

Un an après la première pelletée de terre sur le terrain grand comme près de sept terrains de football, le produit de l'investissement de 90 M$ du Groupe Legault – investissement le plus important dans l'histoire de Mascouche –commence à prendre forme. L'ouverture de ce centre à la fine pointe de la technologie de Mondou, prévue en 2025, viendra du même coup répondre à une demande récurrente des citoyens du secteur de la gare, ajoute le maire Guillaume Tremblay. « Puisque la famille Legault aime s'impliquer dans les communautés dans lesquelles elle s'installe, elle a accepté d'aménager un parc à chiens sur le pourtour du site », souligne-t-il fièrement. Ainsi, les résidents du secteur pourront profiter du stationnement, inutilisé en soirée, pour accéder à ce parc avec leur compagnon à quatre pattes. Pour le premier magistrat, il s'agit d'un bel exemple de « rentabilisation du pied carré ».

Des terrains de plus en plus rares

S'il reste environ 1 million de pieds carrés à développer non loin du quartier général de la Sûreté du Québec, la Ville de Mascouche réfléchit de plus en plus au zonage des autres terrains disponibles sur son territoire pour maximiser leur utilisation, sans bien sûr sacrifier les 34 % d'espaces boisés de son territoire. Cette rentabilisation est fort significative, surtout lorsqu'on constate que le développement fulgurant du CentrOparc permet d’engendrer des revenus supplémentaires pour la Municipalité. « Les investissements dans le secteur généreront plus de 7 M$ par année en nouveaux revenus de taxation qui irontdans des services et des projets porteurs pour la population », souligne le maire Tremblay.

Redémarrage de projets et préparation du 275e anniversaire

Mascouche a profité du fait que l'économie tournait plus au ralenti depuis la pandémie pour procéder à une remise à jour de plusieurs infrastructures. Station de pompage, élargissement d'une portion du boulevard Mascouche, travaux pour améliorer la fluidité sur le chemin des Anglais : les chantiers ont été nombreux quand on pense qu'on ne dispose que de six mois par année, au Québec, pour les réaliser. Le maire confie que ses collègues conseillers et lui tentent aussi de faire avancer d'autres projets en coulisses, comme celui d'une bretelle de l'autoroute 640 qui déboucherait sur le secteur de la Seigneurie du Chêne.

En matière de logement, si le taux d'inoccupation s'est amélioré très légèrement dans les dernières années (de 0,1 % en 2021 à 0,6 % en 2024), M. Tremblay réalise que le point d'équilibre n'est toujours pas atteint. Grâce au Fonds dédié au logement social et familial – qui permet de retenir 0,01 $ par 100 $ d'évaluation, ce qui représente plus de 700 000 $ annuellement –, la Villedispose de sommes pour la mise en place de mesures favorisant l'équilibre du marché.

En ce qui concerne le 275e anniversaire de Mascouche, en 2025, le premier magistrat rappelle que la Ville offrait, jusqu'au 30 septembre dernier, un arbre et une plante vivace aux citoyens désirant verdir Mascouche pour les générations futures. Au total plus de 3 400 arbres ont été réservés et seront distribués en mai 2025. Guillaume Tremblay ajoute que la programmation de nombreux événements récurrents sera bonifiée pour marquer les 275 ans de la Ville, dont la fête nationale des Québécois et les festivals CHAPO et Octenbulle.