17 février 2025

Laureen Peers - lpeers@medialo.ca

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©Gracieuseté

Alain Turcotte, Ange Claude Bigilimana, Mathieu Traversy et Éric Duhaime.

C’est au lendemain du déclenchement de l'élection partielle dans Terrebonne que le candidat conservateur a été reçu à l’hôtel de ville, accompagné de son chef Éric Duhaime ainsi que de Patrick Bégin et d’Alain Turcotte, le président de l'Association de Terrebonne. « Honnêtement, c'était une très belle rencontre. J'étais très agréablement surpris », a-t-il confié à La Revue, « les enjeux que le maire voulait qu'on aborde étaient les mêmes que ceux que je soulève. »  

La discussion entre les deux hommes a notamment tourné autour de la création d'un complexe sportif et d'un quartier universitaire à Terrebonne. « Je trouve que c'est une très, très bonne idée. On est quand même la quatrième ville [en termes d’importance dans la CMM] qui n'a pas de pôle universitaire », a-t-il ajouté avant de souligner que cela devient urgent de réduire les déplacements vers Montréal pour les étudiants.  

La question du transport a également été abordée de même que les infrastructures municipales, le logement, les enjeux pour les entreprises de la région, sans oublier la santé. « Je suis très à l'écoute de ses enjeux puisqu'ils me touchent et je les vis particulièrement comme résident de Terrebonne », a-t-il rappelé. En outre, une réduction des impôts figure parmi les priorités du candidat. « J’ai signifié au maire que si je suis à l'Assemblée nationale, je plaiderai pour la baisse d'impôt pour soulager la pression financière sur les citoyens ». 

Plusieurs défis 

Malgré cet enthousiasme, la campagne n'est pas sans défis pour le candidat. En entrevue, M. Bigilimana a reconnu que son parti ne bénéficie pas de la même visibilité médiatique que d’autres d’où l’importance du porte-à-porte qu’il a commencé depuis un mois pour sensibiliser les citoyens aux propositions du Parti conservateur du Québec. « C'est mon devoir comme candidat de faire connaître le parti. » 

Pour ce qui est des critiques du Parti québécois envers la Coalition Avenir Québec (CAQ), le candidat conservateur considère cette rivalité comme une « stratégie de vases communicants » affirmant que ces deux partis sont issus des mêmes racines politiques.