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22 février 2025

Kim Desormeaux - kdesormeaux@medialo.ca

Les services d’intervention en itinérance en souffriront à Terrebonne

4125Coupures police

©Gracieuseté

D’importantes coupes budgétaires se feront ressentir à Terrebonne.

La Ville de Terrebonne se trouve au cœur d’une situation préoccupante après l’annonce par le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) de réductions substantielles dans le Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale (PSPPC).

Cette décision affecte directement le Centre de concertation et d’intervention de proximité (CCIP), une initiative locale reconnue et primée, qui a vu son financement réduit de moitié.

Le CCIP, en partenariat avec le Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion, est un acteur clé dans l’intervention auprès des personnes en situation de vulnérabilité, notamment celles touchées par l’itinérance et des problèmes de santé mentale. Jusqu’à maintenant, le PSPPC finançait cette initiative à hauteur de 350 000 $ par an. Cependant, à partir de 2025, cette subvention sera réduite à 115 000 $ annuellement, une coupe qui se poursuivra jusqu’en 2027.

« Je suis préoccupé par les compressions budgétaires qui touchent le Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et santé mentale. À Terrebonne, le Centre de concertation et d’intervention de proximité est une initiative reconnue et appréciée, qui a remporté des prix. Les compressions annoncées auront pour conséquence de couper son financement de moitié. Cette décision mettra en péril les services offerts à notre population, notamment en matière d’itinérance », a déclaré le maire de la Ville de Terrebonne, Mathieu Traversy.

Un soutien de proximité important

Le CCIP joue un rôle essentiel en apportant un soutien de proximité à des personnes vulnérables, en collaboration avec des intervenants sociaux et des policiers formés pour gérer ces situations complexes. La réduction de ce financement compromettra la capacité de ces équipes à offrir les services nécessaires aux citoyens les plus fragiles, tout en mettant en péril les projets d’interventions mixtes qui se sont révélés efficaces au fil des années.

La Ville de Terrebonne et l’Association des directeurs de police du Québec ont pris l’initiative de faire entendre leur voix sur ce dossier en demandant au gouvernement de revenir sur cette décision. La motion déposée à l’Assemblée nationale visait à demander le rétablissement du financement pour les projets de pratiques policières concertées, soulignant que cette réduction met en danger l’efficacité de ces services cruciaux pour la communauté, laquelle a été refusée par la CAQ.

Alors que la situation reste tendue, les citoyens de Terrebonne espèrent une révision de cette coupe, qui pourrait gravement nuire à la réponse locale face à l’itinérance et aux problèmes de santé mentale.

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