Scelltech de Terrebonne reçoit Pierre Graff

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Charles-Antoine Paquette, directeur du développement des affaires chez Scelltech, Stéphane Paquette, président chez Scelltech, Cassy Baillargeon, porte-parole de l’Aile Jeunesse de la CCIM et propriétaire de l’entreprise 2C2B et Pierre Graff, président à la RJCCQ.

Dans le cadre de sa mission de valorisation du repreneuriat, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) poursuit ses actions à travers le Mouvement Repreneuriat. Le 11 février dernier, Pierre Graff, PDG du RJCCQ était de passage dans la région pour visiter les installations de Scelltech, une entreprise innovante basée à Terrebonne et dirigée par son président, Stéphane Paquette.

Cette visite s’inscrit dans une volonté de promouvoir le repreneuriat et de mettre en lumière des parcours inspirants d’entrepreneurs qui ont su assurer la pérennité de leur entreprise à travers une transition bien structurée. Stéphane Paquette, à la tête de Scelltech, incarne parfaitement cet esprit en ayant mis en place un plan de transfert d’entreprise réfléchi et progressif. « Nous avons travaillé fort pour structurer cette transition de manière efficace, en impliquant les bonnes personnes et en planifiant chaque étape », affirme M. Paquette.

Un transfert générationnel structuré

L’histoire de Scelltech est marquée par une évolution stratégique qui a permis à l’entreprise de s’imposer comme une référence en matière de marquage au sol, de signalisation et de revêtements époxy. Stéphane Paquette, conscient de l’importance d’un transfert structuré, a intégré son fils Charles-Antoine à l’entreprise après que ce dernier ait envisagé une carrière dans la Gendarmerie royale du Canada. En accompagnant son fils et son équipe à travers un plan de transition sur plusieurs années, il a favorisé une passation de responsabilités en douceur, tout en intégrant des pratiques innovantes pour moderniser l’entreprise.

« Le repreneuriat est un enjeu crucial pour les PME québécoises », souligne Pierre Graff. « Il est essentiel que les entrepreneurs planifient leur relève afin d’assurer la continuité et la croissance de leur entreprise. »

Scelltech ne se distingue pas seulement par son expertise technique, mais aussi par sa capacité à évoluer et à innover. L’entreprise a notamment mis en place des programmes de formation continue, investissant dans de nouvelles technologies et optimisant ses processus internes pour assurer une meilleure efficacité. L’adoption de solutions numériques a permis d’améliorer la productivité et d’adapter l’entreprise aux nouvelles réalités du marché.

« Aujourd’hui, nous avons des outils qui nous permettent d’être plus efficaces et de mieux gérer nos ressources », explique Stéphane Paquette. « L’innovation est au cœur de notre approche, et nous voulons continuer à évoluer dans cette direction. »

Afin d’assurer la pérennité de l’entreprise, Charles-Antoine et son père ont suivi un programme de repreneuriat. Ce programme d’une durée totale de 7 à 10 ans semble être un point déterminant de cette transition.

« Nous avons commencé ce processus il y a 4 ans maintenant et c’est la meilleure décision que nous avons prise. De cette façon, on s’assure de faire la transition en douceur et que tout soit fait de la bonne manière », poursuit le président de Scelltech.

Une visite sous le signe du réseautage

Pierre Graff n’était pas seul lors de cette visite. Il était accompagné de plusieurs membres de la Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins (CCIM), dont Pierre Berthiaume, PDG de la CCIM, Bernard Pilon, agent de liaison de la Cellule Industrielle, Cassy Baillargeon, porte-parole de l’Aile Jeunesse, et Caroline Favreau, coordonnatrice aux communications et agente de liaison pour l’Aile Jeunesse. C’était une occasion privilégiée pour ces acteurs économiques de découvrir de près le modèle de gouvernance et les stratégies de croissance de Scelltech.

Alors que de nombreuses PME québécoises font face à des défis de relève, l’exemple de Scelltech illustre comment une transition bien préparée peut assurer la pérennité d’une entreprise et contribuer au dynamisme économique local.

« Il s’agit d’un processus complexe, mais lorsqu’il est bien encadré, il peut être extrêmement bénéfique pour toutes les parties impliquées », conclut Stéphane Paquette.

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