Inclusion et fierté, un projet rassembleur au service de police de Terrebonne

Partenariat entre la Ville de Terrebonne et l’organisme DIDA

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Jordan Michaud, Tommy Aspirot et Geneviève Watson.

Le Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion a franchi une nouvelle étape en matière d’inclusion avec l’inauguration d’un plateau de travail pour des adultes vivant avec une déficience intellectuelle.

Ce projet, réalisé en collaboration avec l’organisme DIDA (Défi-Intégration-Développement-Accompagnement), permet à ces participants de contribuer concrètement en assurant l’entretien des véhicules policiers.

« Ce projet est un véritable modèle de solidarité, de respect et d’inclusion », a souligné Michel Corbeil, maire suppléant et conseiller municipal à la Ville de Terrebonne. Depuis quelques semaines, des équipes de quatre participants, encadrées par une intervenante, viennent quatre jours par semaine au quartier général pour nettoyer l’intérieur et l’extérieur des autopatrouilles.

L’initiative est née d’un besoin concret : assurer la propreté des véhicules de patrouille, utilisés 24 heures sur 24, sept jours sur sept. « Un véhicule de patrouille, c’est plus qu’un simple moyen de transport, c’est un bureau de travail », a expliqué Stéphane Villeneuve, directeur adjoint du Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion. Il a souligné que le projet avait été pensé depuis plusieurs mois déjà.

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Luc Guindon, président du conseil d’administration de DIDA, Stéphane Villeneuve, directeur adjoint du Service de police, Tommy Aspirot, Josée Hurtubise, intervenante-formatrice, Jordan Michaud, Geneviève Watson, Véronique Gaudet, directrice générale et Michel Corbeil, maire suppléant.

Un vent de fraîcheur au sein du corps policier

Le plateau de travail des participants a apporté un vent de fraîcheur au sein du corps policier. « Tout le monde est heureux. Ils se sont intégrés et font partie du service de police. Ils savent où aller, se promènent dans le poste comme si c’était chez eux. C’est un peu ce qu’on voulait créer », a ajouté le directeur adjoint.

Pour les participants, c’est bien plus qu’un simple travail. « J’aime beaucoup ça, ça me rend plus autonome et plus responsable », a partagé Tommy Aspirot, l’un d’eux. Geneviève Watson, une autre participante, a souligné l’importance de l’esprit d’équipe et du contact avec les policiers : « Travailler en équipe et voir les policiers chaque jeudi, ça m’impressionne beaucoup. »

« J’aime beaucoup ça, ça me rend plus autonome et plus responsable » - Tommy Aspirot.

Le projet est une fierté partagée entre la police et l’organisme DIDA. « C’est très valorisant pour les participants. Ils se lèvent le matin en sachant qu’ils ont un travail, qu’ils contribuent à quelque chose d’important », a expliqué Véronique Gaudet, directrice générale de DIDA.

La collaboration ne s’arrêtera possiblement pas là. D’autres tâches pourraient être confiées aux participants, comme la destruction de documents confidentiels ou l’entretien d’équipements spécifiques dans des phases ultérieures du projet. Véronique Gaudet espère que ce projet inspirera d’autres initiatives similaires dans la communauté pour permettre aux jeunes adultes ayant une déficience intellectuelle de s’intégrer plus facilement dans la population.

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