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31 mars 2025

Jessica Potsou - jpotsou@medialo.ca

Le transport collectif au cœur de la discussion lors de la rencontre exo

Rencontre publique Exo

©Gracieuseté

Océanne Archambault a profité de la période de questions du premier panel pour demander des horaires d’autobus mieux adapté à ceux des cours.

Étudiants, aînés et travailleurs… plusieurs personnes se sont présentées au Cégep de Lanaudière à Terrebonne le 13 mars dernier à l’occasion d’une rencontre publique organisée par exo.

Dans sa formule, l’entreprise de transport en commun a invité différents experts à participer à deux panels. Le premier portait sur le transport en collectif en territoire exo dans Lanaudière, aujourd’hui et demain, alors que le deuxième portait sur l’innovation au service de la mobilité durable.  

« On a des panélistes qui ne sont pas uniquement de chez exo. Ça fait partie de notre réflexion d’impliquer dans la conversation davantage d’acteurs du transport collectif. Donc, ça donne des échanges super intéressants », a expliqué Catherine Maurice, cheffe relations médias et communications opérationnelles chez exo. 

Ainsi lors de ces deux panels, des experts — dont certains sont issus de la politique municipale — ont abordé différentes façons de bonifier l’offre de transport en commun, que ce soit en offrant des lignes plus directes qui ne passent pas dans toutes les petites rues ou tout simplement en ajoutant davantage d’options de mobilité active pour les citoyens. 

Le second panel a permis également de se pencher sur l’impact du développement économique des municipalités par rapport aux services offerts par exo. Le maire de Mirabel, Patrick Charbonneau, et le président-directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie Les Moulins, Pierre Berthiaume, sont d’avis qu’il est important de pouvoir offrir le transport en commun aux travailleurs qui arrivent dans le secteur.  

« Quand on a un quartier industriel, il faut s’assurer que ce quartier-là puisse proliférer dans le temps, continuer d’avoir de l’expansion et devenir attractif pour aller chercher de plus en plus d’employés, mais aussi de la relève parce que c’est souvent ce qu’on néglige », a souligné M. Charbonneau précisant que souvent les jeunes professionnels qui sortent de l’école habitent Montréal et n’ont pas de voiture. 

Des sujets importants pour la population 

Des périodes de questions ont également permis aux citoyens d’échanger avec les panélistes sur des enjeux importants dans le secteur, dont la fréquence des trains qui passent sur la ligne Mascouche, les horaires d’autobus qui ne concordent pas toujours avec les heures de cours des étudiants ou l’offre de transport adapté. 

Notons que plusieurs personnes sont par ailleurs restées après la présentation afin de discuter avec les experts attitrés aux différents kiosques. 

Parmi les citoyens présents pour aller chercher de l’information, il y avait des membres de l’Association générale des étudiantes et étudiants du Cégep de Lanaudière à Terrebonne (AGEECLT). 

« On a beaucoup de préoccupations par rapport au transport en commun de la part de nos étudiants. C’est un sujet qui est quand même assez fréquent. On parle des horaires, on parle de l’accessibilité. Donc, c’est important pour nous d’être ici pour justement parler avec exo des problèmes évoqués par nos étudiants », a mentionné Océanne Archambault, gestionnaire des affaires internes à l’AGEECLT. 

De son côté, Élizabeth Nadeau, coordonnatrice de l’AGEECLT, rappelle l’importance d’avoir un réseau fiable pour les étudiants puisque plusieurs n’ont pas de voiture et doivent se fier au transport collectif pour se rendre à l’école. Or, avec des autobus qui sont en retard ou qui ne passent tout simplement pas, il s’agit d’un problème récurrent pour certains étudiants. « On est là pour parler pour les étudiants et regarder toutes les solutions possibles pour améliorer le transport », a-t-elle précisé. 

Les membres de l’AGEECLT entendent aussi recueillir de l’information afin de la partager avec les étudiants et les enseignants. 

« Tous ces commentaires-là nous nourrissent pour pouvoir améliorer nos services, pour pouvoir faire des changements qui vont faire en sorte que nos services répondent davantage aux besoins. Donc, c’est super important de venir sur le terrain, d’échanger avec notre clientèle », a conclu Mme Maurice.

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