Ayant commencé ce sport il y a quelques années seulement, Émile Godin a monté rapidement les échelons jusqu’à se faire une place sur le podium des championnats canadiens dans sa catégorie d’âge. 

Le patineur de Terrebonne s’est d’abord rendu à Fort St John, en Colombie-Britannique, pour participer aux Championnats canadiens jeunesse longue piste qui avaient lieu les 8 et 9 février 2025. Avec des performances solides, il est rentré à la maison avec trois médailles d’or et une de bronze. 

Puis, c’est à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, les 22 et 23 mars, qu’Émile Godin a participé aux championnats nationaux en courte de piste, où il a remporté le bronze au 1500 m. 

Souhaitant initialement jouer au hockey, l’athlète de 12 ans a dû mettre le tout sur pause en raison de la pandémie puisqu’il s’agissait d’un sport de contact. Voulant quand même pratiquer un sport sur glace, il a décidé d’essayer le patinage de vitesse avant de rapidement développer une passion pour cette nouvelle activité. 

L’adolescent a souligné en entrevue avec La Revue aimer le fait qu’il puisse continuellement tenter de se dépasser et de s’améliorer. « Mais surtout, j’adore patiner. » 

« On apprend plein de choses, parce que nous, quand on l’a inscrit au début, c’était vraiment plus récréatif. Puis de fil en aiguille, il a monté de groupe, il est devenu plus rapide, il a accès à de nouvelles compétitions », a raconté pour sa part sa mère Anne Marie Dutrisac. 

Un sport, deux disciplines 

Alors qu’il s’entraine au Club de patinage de vitesse région Lanaudière (CPVRL), Émile Godin doit parfois également se rendre à Québec pour faire ses entrainements en longue piste, puisque son association n’a les installations que pour le courte piste. 

Même s’il pratique les deux disciplines, le patineur avoue préférer les courses en courte piste.  

« Il y a plus de dépassement. On dirait que ça va plus vite parce que les tournants sont serrés », a-t-il expliqué en ajoutant aimé l’aspect stratégique derrière ce type de course. 

Un athlète assidu 

Selon sa mère, son autonomie est d’ailleurs une force pour lui. « On n’a pas à lui rappeler d’aller faire ses exercices. Ça vient de lui », a-t-elle précisé. 

« Chaque soir, dans ma routine, il faut toujours que je fasse deux exercices et ça, ça m’a beaucoup aidé. C’est surtout grâce à ça que j’ai monté [de niveau] », a affirmé Émile Godin. 

Étant également élève au Collège Saint-Sacrement, le patineur applique cette même rigueur dans ses études.  

« C’est sûr que c’est quand même difficile, je n’ai pas beaucoup de temps pour mes passe-temps. On nous donne beaucoup de leçons, mais on nous donne aussi un sens du devoir et qu’il faut toujours essayer d’être engagé, d’avoir de la détermination et du respect », a-t-il dit. 

Des rêves de grandeur 

Même s’il essaie de rester dans le moment présent lors de ses courses, Émile a tout de même des objectifs bien précis pour les prochaines années. 

« Quand je vais être dans les 13 ans, je vais être dans un niveau plus élevé et je veux être préparé pour ça […] Mon coach voudra sans doute me préparer l’année prochaine pour le provincial, le prochain niveau, pour que je performe encore plus », a-t-il souligné. 

Sur le long terme, le jeune Terrebonnien espère atteindre l’élite nationale pour ainsi représenter le Canada à l’international.