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12 avril 2025

Jessica Potsou - jpotsou@medialo.ca

En route vers trois autres jours de grèves dans les CPE

4825Grève CPE

©Gracieuseté

En date du 8 avril, les travailleuses de CPE affiliées à la CSN en étaient à leur 10e journée de grève.

Les travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) pourraient à nouveau faire la grève les 14, 15 et 16 avril prochains s’il n’y a pas d’avancées majeures dans leurs négociations avec le gouvernement du Québec.

C’est ce qu’a annoncé le syndicat le 8 avril alors que 13 000 de ses membres entamaient leur dixième journée de grève. Ce sont ainsi 11 CPE dans la région de Lanaudière qui pourraient être à nouveau fermés en raison de ce conflit.

« Nous avons négocié en continu dans les derniers jours et nous sommes prêts à continuer de le faire. Mais le gouvernement doit prendre acte de l’urgence de la situation. Tout le monde lui indique que l’heure est grave dans les CPE. On ne sent pas cette préoccupation à la table de négociation », a souligné Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Sans contrat de travail depuis plus de deux ans, les travailleuses des CPE demandent notamment une meilleure rémunération et des mesures pour diminuer la charge de travail afin de mettre un frein à la pénurie de personnel.

« C’est à se demander s’il n’y a que les travailleuses et les parents qui tiennent au réseau des CPE. Depuis trop longtemps, le gouvernement nie l’ampleur des problèmes. On a beau lui dire que les cohortes dans les cégeps sont vides et que les travailleuses quittent le réseau en grand nombre, il refuse d’en prendre acte. Il a pourtant les moyens d’en faire plus avec l’investissement fédéral qu’il vient de recevoir. Ces sommes doivent aider à débloquer la négociation », a mentionné Lucie Longchamp, vice-présidente de la FSSS-CSN.

« Le réseau des CPE tient grâce au travail de milliers de femmes. Ces travailleuses nous disent aujourd’hui que pour continuer de développer ce beau réseau, il faut bonifier leurs conditions de travail. Comme trop souvent, quand vient le temps de s’entendre avec des milieux de travail féminins, le gouvernement se traîne les pieds. Pourtant, investir dans les CPE, c’est investir dans notre avenir », a ajouté, pour sa part, Caroline Senneville, présidente de la CSN.

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