Un premier bilan pour la députée de Terrebonne

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Catherine Gentilcore, députée de Terrebonne.

Un mois après son élection comme députée péquiste de Terrebonne, Catherine Gentilcore se dire fière du chemin parcouru, bien que le rythme ait été « sur les chapeaux de roue » dès les premiers jours.

« Je savais que ce serait beaucoup de travail, et c’est effectivement ce que j’ai trouvé. Mais je suis entrée dans mes fonctions avec sérieux, humilité et une grande fierté », affirme-t-elle en entrevue avec La Revue.

Déjà, plusieurs enjeux régionaux et nationaux occupent son quotidien. Dès les premières semaines, elle s’est montrée « très vocale sur le dossier de Stablex », une question environnementale importante pour les citoyens de la région. Elle souligne d’ailleurs que cette proactivité semble être remarquée : « Les gens m’écrivent, m’appellent, me disent qu’ils me voient sur le terrain, qu’ils sentent que je les représente. »

Transport et itinérance féminine dans la mire

Parmi les autres dossiers prioritaires, le transport en commun figure en haut de la liste. « J’ai recommencé à rencontrer plusieurs acteurs pour voir comment on peut mettre de la pression pour obtenir un véritable plan 360 pour la région », explique Mme Gentilcore, en référence aux besoins criants de mobilité à Terrebonne et dans Lanaudière.

Un autre enjeu sensible sur lequel elle travaille est l’itinérance au féminin. Alors que de nouveaux dénombrements sont prévus, elle souligne la hausse préoccupante de ce phénomène dans la région. « C’est un problème qui prend de l’ampleur partout au Québec, et ici aussi. Il faut agir », poursuit-elle.

Un bureau déjà ouvert

Soucieuse de garder un contact direct avec la population, la députée a rapidement ouvert son bureau de circonscription. « C’est une priorité pour moi. On a ouvert dans la semaine du 7 avril et déjà, des gens viennent nous rencontrer pour parler de leurs préoccupations. »

Elle souhaite que son bureau devienne un lieu de dialogue ouvert, propice à faire remonter les enjeux du terrain jusqu’à l’Assemblée nationale. « Le plus important, c’est d’être à l’écoute », ajoute-t-elle.

Des enjeux nationaux qui résonnent localement

Bien que plusieurs préoccupations soient ancrées dans la réalité locale, Mme Gentilcore constate que les enjeux nationaux ont aussi une forte résonance chez ses concitoyens. « Les gens sont inquiets des choix budgétaires de la CAQ. Ils voient les compressions dans les services, le peu d’investissement dans le logement ou dans la santé. »

Elle promet de porter ces préoccupations à Québec, notamment lors de l’étude des crédits, une période cruciale qui approche. « Je vais être très active. Il faut talonner le gouvernement sur ses décisions, sur la manière dont il utilise l’argent des citoyens. »

D’ici la fin de la session parlementaire, Catherine Gentilcore prévoit continuer à défendre ses neuf dossiers à l’Assemblée nationale, tout en consolidant les services offerts à sa circonscription. « Ce sera un dernier blitz avant l’été. Mais je suis prête. Mon engagement, c’est d’être là, présente et à l’écoute, pour faire avancer les choses », conclut-elle.

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